[./home.html]
[./creations.html]
[./contact.html]
[./la_lorraine_video.html]
[./la_lorraine.html]
[./histoire_minerai_fer.html]
[./le_fer.html]
[./les_mines.html]
[./toujours_mineurs.html]
[./le_mineur.html]
[./risques.html]
[./exploitation.html]
[./de_wendel.html]
[./historiq_sae.html]
[./salaires.html]
[./la_cite.html]
[./heurs_malheurs.html]
[./mauritanie.html]
[./bresil.html]
[./australie.html]
[./gisements.html]
[./le_sabordage.html]
[./france_1945.html]
[./modernisation.html]
[./loco.html]
[./cheval.html]
[./syndicats.html]
[./vie_politique_26_syndicale.html]
[./code_du_travail.html]
[./la_vallee.html]
[./installations.html]
[./bassin_lorrain.html]
[./concession.html]
[./bassin_est.html]
[./tous_les_puits.html]
[./domaine_minier.html]
[./le_iv_plan.html]
[./l27etat_de_crise.html]
[./declin_des_puits.html]
[./guerre_d27usure.html]
[./l27homme_du_fer.html]
[./la_minette.html]
[./derniere_vision.html]
[./debut_de_la_fin.html]
[./licenciements.html]
[./conclusion.html]
[./le_chant_du_fer.html]
[./nuages_mirages.html]
[./au_pays_du_fer.html]
[./fils_de_mineur.html]
[./victimes.html]
[./monument_lux.html]
[./affaisement.html]
[./apres_mine.html]
[./postface.html]
[./la_cite01.html]
[./cruna_fluviolus.html]
[./crusnes.html]
[./cartes_postales_crusnes.html]
[./une_vie_de_cite.html]
[./cafes_26_cantines.html]
[./ecoles_filles.html]
[./ecoles_filles_bis.html]
[./chorale_enfants_coeur.html]
[./conscrits.html]
[./ecole_menagere.html]
[./centre_apprentissage_mine_sae.html]
[./ecoles_garcons.html]
[./ecoles_garcons_bis.html]
[./ecoles_mixtes_village.html]
[./spectacle_des_ecoles.html]
[./grande_communiant.html]
[./une_vie_de_citetri.html]
[./scouts_de_france.html]
[./soiree_classe_46.html]
[./soiree_classe_1946.html]
[./soiree_classe_48.html]
[./soiree_classe_52.html]
[./soiree_classe_1945_1946.html]
[./liliane_barboni.html]
[./laure.html]
[./jean-marc_ballesio.html]
[./angela_boeres-vettor.html]
[./amar_ait_elhadj.html]
[./louis_provelli.html]
[./betsy_jolas.html]
[./philharmonie.html]
[./cinema.html]
[./la_crusnes.html]
[./viaduc_de_serrouville.html]
[./une_vie_de_citebis.html]
[./ete_lorrain.html]
[./origines_nom.html]
[./notre_passe.html]
[./carte_postale.html]
[./pyrogravure.html]
[./contact.html]
[./creations.html]
[./home.html]
[Web Creator] [LMSOFT]
- Conception & Réalisation : Michel Heinen  -  © 2002 - 2003  - Copyright france.com tous droits réservés -

CRUNA FLUVIOLU

Géographie

Cette commune fut un village-frontière avec l'Allemagne entre 1871 et 1914. Elle est à une dizaine de kilomètres du Luxembourg

Histoire

Cruna Fluviolu mentionné en 636. Dépendait en 1254 de l'abbaye de Villers- Bettnach. En 1817, Crusnes, village de l'ancienne province du barrois à la source de la Crusnes. À cette époque il y avait 193 habitants répartis dans 31 maisons. Érigé en commune en 1833.

Crusnes reste français en 1871 grâce à la fermeté du capitaine chargé de la délimitation de la nouvelle frontière

En 1871, Adolphe Thiers souhaitait donner de l'espace à la place-forte de Belfort devant rester française. Les Allemands, qui n'ignoraient pas la grande valeur minière du sous-sol, acceptèrent à condition de récupérer à leur profit des communes en déplaçant vers l'ouest la frontière prévue lors des préliminaires de paix signés à Versailles le 26 février 1871. Les communes de Rédange, Thil, Villerupt, Aumetz, Boulange, Lommerange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Vionville devenaient donc allemandes. Mais Villerupt et Thil restèrent françaises grâce au normand Augustin Pouyer-Quertier, ministre des finances du gouvernement Thiers. La petite commune de Crusnes, dont le sous-sol regorgeait de minerai, avait été oubliée sur la carte-base du traité de Francfort, mais, indubitablement, de par sa situation, elle devait rester en territoire français. "Crusnes est un hameau d’Aumetz, il doit suivre le sort d’Aumetz" affirmait le commissaire allemand. "Assertion inexacte", réplique le commissaire français, le capitaine Aimé Laussedat : "Crusnes est commune indépendante depuis près de quarante ans". Opposition énergique du Français, qui finit par obtenir gain de cause. Ce qui n’empêcha pas l’Allemand de demander une compensation territoriale : des bois situés dans la commune (française, et limitrophe de la nouvelle frontière) d'Avril (Meurthe-et- Moselle), au nord-est de ce village. Alors les rapports se tendirent, le commissaire français menaça de rompre, s’obstinant à ce qu’il ne fût point question de compensation pour une cession à laquelle l’Allemand n’avait manifestement aucun droit ; il l’emporta encore : bataille gagnée, qui conserva à la France Crusnes, une commune de 600 à 700 hectares et de 372 habitants, et les bois d'Avril, la commune d'Avril restant intégralement française. (Extrait du livre "La délimitation de la frontière franco-allemande" par le capitaine devenu colonel Aimé Laussedat, éditions Delagrave, Paris 1902).

L'histoire moderne de Crusnes est associée à la Ligne Maginot. Le village est en effet entouré de nombreux blockhaus et ouvrages du Secteur fortifié de la Crusnes.

A la fin des années 70, un tremblement de terre se faisait ressentir, alors qu'en réalité ce tremblement était un effondrement minier, le sol s'est affaissé de presque un mètre.

Doc : WIKIPEDIA l'encyclopédie libre

  
Abandonnée par la Nation, la génération des mineurs s'éteindra et les gueules jaunes ne seront plus qu'un souvenir du temps passé.
Pour contacter Michel, rendez-vous sur cette page..