DERNIERE VISION DE L'OUTIL DE TRAVAIL DES MINEURS DE CRUSNES
A ce jour, après le passage des ferrailleurs et des démolisseurs. On ne voit plus que, amas de pierres et de ferrailles tordues.
Le spectre, de ce que fut pendant des décennies, la mère nourricière des gens des Cités. À la fermeture de la mine en 1975, nous tournons une page vers l'avenir.
Que sera t'il ?
Plusieurs générations de gueules jaunes ont vécu le dur labeur du travail de la mine.
LA MINE DE CRUSNES
La fin d'un géant 1980
Le dernier vestige de la défunte concession de la mine d'Errouville à Crusnes vient d'être livré aux démolisseurs. Il s'agissait d'une gigantesque cheminée d'une hauteur de 45 mètres qui servait durant la période particulièrement prospère de notre région industrielle, à l'évacuation des fumées des chaudières de l'exploitation. Cette imposante masse de briques s'est couchée sous la pression d'une charge de cheddite de 7kg environ reliée en schéma.
Cette délicate opération a été effectuée par les entreprises Legrand-Delguzzo et Musitelli, en présence d'anciens habitants de Crusnes qui n'avaient pas voulu manquer de la suivre, en dépit d'une bise glaciale.
Une dernière page de l'histoire de cette société de production autour de laquelle des générations de Crusnois ont gravité a donc été tournée. Il ne reste plus que quelques bâtiments annexes.
DOC. CRUSNES mon village Lucien SCHLEICH.