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HISTOIRE DES MINES.»

Élément premier de la métallurgie, le minerai local est caractérisé par une forte teneur en acide phosphorique qui rendait jadis le fer obtenu impropre à nombre d'usages industriels et limitait par conséquent l'éventail de la production.

Au XVIII siècle, il provenait essentiellement d'une importante minière de limonite exploitable dans la forêt domaniale de Florange. Nous connaissons quatre arrêts de cette époque qui autorisent Charles de Wendel à puiser dans la minière ; ils comportent, pour le concessionnaire, l'obligation de payer une indemnité équivalente à la valeur du bois qui se trouvait sur le terrain minier, puis à remettre le sol en état après extraction et à le replanter de jeunes chênes ou hêtres.
L'autorisation n'était donnée qu'en considération des fournitures de munition dont Charles de Wendel avait pris l'engagement envers les arsenaux de l'État.
Le minerai était pauvre, certes, siliceux, très phosphoreux, avec des traces de soufre, et d'arsenic, mais les terres minérales elles-mêmes étaient particulièrement riches, « rendant quelquefois jusqu'à 50 % ».

En 1848, elle produisit 1.100 tonnes » d'un minerai en plaquettes donnant en moyenne 27 % de fonte assez estimée pour le moulage « .
Son prix à la tonne rendue sur les lavoirs de Marspich, qui s'élevait à 6,25 f., se décomposait ainsi :

Indemnité à l'État propriétaire du sol________________0,75 f
Frais d'extraction et de lavage______________________2,25 f
Transport des terres sur les lavoirs de Marspich________2, 25 f
Frais généraux, dégâts forestiers, etc_________________1,00 f

Mais le gisement en question était propriété exclusive des comtes d'Hunolstein et de Vieuville, qui en réservaient l'exploitation pour leurs forges d'Ottange et de Villerupt. Cependant, ces forges, que leurs propriétaires, par manque de compétence, avaient donné à administrer à des baillistres, eux-mêmes peu industrieux, ne tiraient qu'un médiocre parti de la qualité de leur minerai.

Aussi, François de Wendel, qui avait fait ses preuves et dont la famille, au long d'un siècle de fournitures à l'armée, avait gagné la confiance des gouvernements successifs, eut-il beau jeu pour faire valoir, auprès du ministre de la Guerre de Napoléon, la » raison d'État ", qui commandait qu'il ait sa part des minerais d'Aumetz. Le décret impérial, qui donna satisfaction à François, est daté de 1809, qui est, notons-le, l'année de Wagram et du traité de Vienne. Que Napoléon ait songé en un pareil moment à régler le régime des mines d'Aumetz montre assez que des intérêts supérieurs et militaires étaient ici en jeu. On admet effectivement que l'arrivée à Hayange du minerai d'Aumetz a été la grande, si ce n'est la meilleure, affaire du siècle pour la maison de Wendel.

DOC. La Vallée Usinière Adrien Printz

  
Abandonnée par la Nation, la génération des mineurs s'éteindra et les gueules jaunes ne seront plus qu'un souvenir du temps passé.
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